INTERVIEW

Rencontre avec The Worm

today07/07/2025 115 4

Arrière-plan
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Cette semaine, on reçoit vendredi 11 juillet à 19h00 notre ancien résident The Worm aka Aurélien pour un DJ set d’un peu plus d’une heure sur E-Kwality Radio.

Aurélien a animé sur nos ondes plusieurs épisodes d’une émission pour le moins originale, « Techno Politikon »  alliant ses 2 passions : musique et littérature. A travers la lecture de passages d’ouvrages littéraires finement choisis, il mettait en musique les atmosphères et les ambiances dégagées par les mots. Vous pouvez d’ailleurs jeter une oreille à ces petites pépites sur la page Soundcloud de la radio. Nous sommes donc particulièrement heureux de le retrouver sur nos ondes.

Son univers musical est vaste, riche et exigeant et ne se cantonne pas à un simple style : de techno la Detroit à l’ambiant, de la deep techno à la house, de la pop à l’electronica, de la drum & bass à l’electro, l’éclectisme et la diversité des goûts sont chez lui des notions très affirmées et essentielles, et font valoir son attrait prononcé pour les belles choses. Mais avec aussi une dimension plus politique et sociale et sa volonté d’ouverture vers les autres et de prôner la richesse des différences. Une interview-fleuve dans laquelle sa justesse des mots nous embarque pour définir la musique qui le percute et l’émeut tant.

Rencontre donc avec cet esthète qu’est The Worm (excepté en matière de football…)

 

Crédit photo: David Boschet

 

E-KWALITY RADIO : Salut Aurélien ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

THE WORM : Aurélien alias The Worm, marseillais d’origine, amateur de poulpe, de pastis, de rigolades et de cette lumière si particulière qui nous vient du bassin méditerranéen. Passionné de musiques électroniques et de bien d’autres genres musicaux. Noctambule en sevrage depuis que je suis installé en Drôme provençale et DJ depuis le milieu des années ’90. Je suis également passionné de littérature et de lecture d’essais ce qui a donné lieu à deux émissions littéraires et musicales portées pendant près de 10 ans pour l’une, « Le Goût du Monde » (disponible sur Mixcloud) et sur 2 saisons sur E-Kwality pour l’autre, « Techno Politikon ».

 

EKR : Quels sont tes premiers souvenirs musicaux, tous styles confondus ?

TW : Difficile de marquer précisément l’arrivée de la musique dans ma vie tant elle a été présente depuis toujours. A la maison, mon père écoutait énormément de rock et de pop, ma mère c’était plutôt musique tzigane et folk, mes frères : rock indépendant, pop, new wave, chanson française pour l’un et jazz, jazz-rock pour l’autre. Autant dire que le silence n’était pas vraiment de mise dans mon enfance, avec pêle-mêle les disques de Neil Young, The Beatles, Angélique Ionatos, King Crimson, Led Zep, Cream, Simon & Garfunkel, Goran Bregovic, Paco Ibanez, Leonard Cohen, Crosby-Stills-Nash-Young, Jean Ferrat, Bob Dylan, Joan Baez, Sixun, Pat Metheny, Dominique A, Jean-Louis Murat, Jimmy Sommerville, Pet Shop Boys… qui faisaient partie de mon paysage sonore au quotidien.

La liste pourrait être très longue et tout cela a très certainement participé à mon éducation musicale, ouverte au maximum sur la diversité des genres et des cultures. De mon côté, en plus de « grapiller » dans ces diverses influences, j’ai très tôt développé un goût pour le groove incroyable de Michael Jackson, l’énergie rock de R.E.M. et la classe de son chanteur Michael Stipe, l’urgence sociale de IAM (« Demain c’est loin » : impossible de faire mieux ?!), la pop-rock sans cesse renouvelée de Tears for Fears, la sensualité jazzy de Sade, l’incandescence de Rage against the machine.

…Et puis l’arrivée de la répétition techno a rebattu les cartes… C’était aux alentours de 1994, 1995 pour ma part.

 

 

EKR : Te souviens-tu de ta première « claque » musicale ?

TW : S’agissant des musiques électroniques, j’évoquerais 2 énormes claques musicales du milieu des années 90. Là encore, il y en aurait tant, mais restons sur ces deux-là, si mémorables !

La première, c’est l’achat d’un disque qui reste encore aujourd’hui l’un de ceux que j’écoute le plus : la compilation « Artificial Intelligence II » publiée chez Warp, avec des morceaux de Balil, Polygon Window, Richard H.Kirk, Link, B12, Autechre, Speedy J… Une merveille d’IDM, Intelligent Dance Music comme on l’appelait à l’époque (aujourd’hui on élargirait à ambient). J’avais acheté ce disque pour sa pochette intrigante, différente de ce qui se faisait à l’époque en termes graphiques. Il n’a pas fallu de round d’observation : dès la première écoute, j’ai été embarqué dans ce son si nouveau, ce mode d’écoute qui nécessitait de s’abstraire du monde extérieur, plutôt mental et introspectif donc, avec des morceaux tantôt rêveurs et évanescents, tantôt durs et industriels mais toujours avec une vraie exigence au niveau de la construction, de la production et un souci de s’éloigner du diktat parfois encombrant du beat. Si éloigné de l’eurodance qu’on nous servait sur les radios de l’époque et qui avait fini par m’atteindre également (les Dr Alban, Haddaway & Co)… J’y retrouvais deux composantes que j’aime retrouver en musique : le groove et la mélancolie.

Puis quelques mois plus tard, ce fut cette fois la découverte d’un album qui demeure pour moi LA référence à ce jour en terme de techno « romantique ». Visionnaire, empli d’un groove s’appuyant sur des décennies de musique noire afro-américaine et pourtant tourné vers la musique robotique venant d’Europe (Kraftwerk en tête), l’album « Metaphor » de Kenny Larkin sorti en 1995, allait littéralement changer ma vision de la musique. Tout ce que je cherchais était présent là-dedans : l’énergie techno dans des tracks comme « Loop 1 » ou « Catatonic (first state) », la profondeur mélancolique de « Soul Man », « Nocturnal », « Butterflies », les envolées jazz (ai-je dit à quel point j’aime le jazz?) de « Groove », les plages rêveuses comme « Java » ou « Metaphor »

Cet album reste ma madeleine de Proust, l’album-refuge, celui que j’écoute au quotidien et qui me suit dans tous les événements marquants de ma vie, les bons et les moins bons. S’il ne devait en rester qu’un, aucune hésitation, ce serait celui-là ! Si vous lisez ces lignes et que vous ne connaissez pas l’album, courez l’acheter, enfermez-vous dans une pièce plongée dans l’obscurité, éteignez votre téléphone et plongez-vous dans cette œuvre subtile, pleine de relief, véritablement touchée par la grâce ! Le genre de disque à mille lieux de ces productions techno fainéantes, au son léché mais à l’âme absente, qui pullulent dans les bacs et tendent à ternir chaque jour un peu plus ce style musical, la techno, capable du meilleur comme du pire. « Innovator » de Derrick May et « More Songs.. . » de Carl Craig se hissent pour moi au même niveau que « Metaphor ».

En termes de soirées, je garde particulièrement en mémoire les claques musicales « infligées » par Jack de Marseille dans la seconde moitié des nineties dans la cité phocéenne (ah, ces soirées au Café Julien…!) ou encore l’édition 2000 d’Astropolis avec notamment les DJ sets de Claude Young (hip-hop skills sur un set techno D3!), Ben Sims (cette techno tribale au petit matin, accompagnée de quelques gouttes : magique !), Laurent Garnier, Jeff Mills, Richie Hawtin, Thomas Brinkmann…

Je regrette aujourd’hui, et depuis un certain nombre d’années maintenant, le manque de diversité sociale du public techno et retrouve cette diversité dans d’autres événements musicaux hors musique électronique, comme le festival Les Suds à Arles où le mélange des cultures et des catégories sociales n’est pas un vain mot. Quel dommage que le public techno soit si uniformisé. « My house is your house » spirit has gone, semble-t-il… Mais j’attends – et espère – qu’on me prouve le contraire !

 

 

EKR : Tes premiers pas derrière les platines, c’était quand et à quelles occasions ?

TW : Je me définirais comme un autodidacte du deejaying : après les premières claques musicales du milieu des ’90, je décide de me tourner vers le deejaying vers 1995. Peu intéressé par l’aspect technologique et le matériel dernier cri « qui va bien » (j’ai toujours dirigé mes dépenses vers les disques, et seulement les disques), je m’achète successivement une platine cd avec pitch, un petit mixer puis une première platine à entraînement par courroie, avant de pouvoir m’offrir le set-up complet : un mixer digne de ce nom accompagné de deux platines à entraînement direct avec pitch réglable vers ’97. Seul, à force d’entraînement, guidé par la passion naissante pour tous ces disques incroyables (quelle densité dans la production techno/house de 95 à 2005…), j’apprends peu à peu à mixer au tempo.

Cette année-là, 1997, sort le premier numéro du magazine Trax que je vais acheter religieusement tous les mois jusqu’aux années 2015 environ. Je me fournis principalement chez Excella/Magnetic, vinyls shop aixois tenu par les frères Bybo & K-Led, fondateurs du label Surface records et chez Wax records, sur Marseille, le shop de Jack. Je passe des heures et des heures à digger, à chercher le disque ultime, à découvrir des artistes tous plus talentueux les uns que les autres : Green Velvet (sommet de hard house déviante, jamais égalé), Plastikman (minimalisme ascétique d’une profondeur incroyable), Jeff Mills bien sûr (sa série PurposeMaker reste la référence en terme de techno tribale), Carl Craig et Derrick May (Detroit at its best),  Monolake et ses sombres abstractions, Maurizio et ses longs morceaux de dub minimalistes, les furieux Robert Armani et Joey Beltram, etc…

Je n’ai jamais eu de résidence – j’aurais beaucoup aimé mais cela ne s’est pas présenté – mais en plus des soirées privées, j’ai pu jouer dans des endroits comme L’Intermédiaire, Extend & Play vinyl shop sur Marseille mais aussi pour le festival Audiophonix à Martigues, le Cercle à Thonons-les-bains pour le festival Les Jeudis Electro, divers lieux à Nyons depuis que j’y suis installé, comme l’excellent vinyl shop Jungle Groove… J’ai également enregistré tout un tas de DJ sets pour des radios, webradios et sites internet, notamment le mix n°2 de la série des « Detroit Techno Militia mixs » dans les années 2000 pour le collectif DTM.

 

EKR : Dans les musiques électroniques, tu as un spectre musical particulièrement large, allant de l’IDM dans l’esprit Warp records à la techno Detroit, mais aussi de la drum & bass anglaise à la house. Qu’est ce qui t’attire dans cette diversité et qu’est ce qui te plait dans chacun de ces genres ?

TW : En effet, je ne me cantonne pas à un style musical car en tant qu’auditeur j’ai vraiment besoin de cette diversité qui rend l’expérience si riche. Ma curiosité me porte vers des genres aussi différents que le jazz, la soul, le blues, les musiques du monde et notamment les musiques du Maghreb et plus largement d’Afrique, les musiques de films, la musique classique, les musiques électroniques donc, le rock, le punk, la pop, la chanson française, la musique expérimentale des années GRM, etc.

Une fois encore, je m’en tiendrais au seul champ des musiques électroniques, en essayant d’être bref :

  • j’aime l’énergie dégagée par la techno, son côté « mental », mystérieux parfois, profond, à la fois introspectif et puissamment communicatif : le partage d’émotions en soirées techno qui va passer par la danse, les regards, les sourires, l’état de transe qui s’installe dans les plus réussies d’entre elles, la complicité que vivent les danseurs le temps d’une soirée, la certitude de vivre quelque chose d’inégalable et fugace qui dépasse le seul langage. L’appréhension de cette musique ne peut se faire en quelques minutes, j’apprécie l’évolution subtile de ses morceaux les plus réussis, notamment ceux venant de Detroit.
  • de la house, du disco, je retiens surtout le groove, le côté solaire de cette musique, festif et éminemment positif. Une musique basée sur le partage, l’élargissement du cercle d’initiés aux minorités, qu’elles soient culturelles, sexuelles…et ça fait un bien fou !
  • l’IDM et plus largement l’ambient (musiques de films inclues) me séduisent dans leur affranchissement de la base rythmique parfois contraignante des musiques électroniques. Je remarque qu’on y est souvent plus libre, peut-être plus actif en tant qu’auditeur. Ce genre musical a par ailleurs une grande puissance émotionnelle, qui se marie bien avec la littérature. Lisez par exemple Noces d’Albert Camus en vous laissant bercer par The Sunset (A Reminiscent Drive rmx) de Coco Steel & Lovebomb : vous verrez, chaque œuvre dialogue avec l’autre ! Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres…
  • La drum’n’bass, genre que je joue assez régulièrement dans mes DJ sets, me plaît par son côté sauvage. J’ai en mémoire un dj set de Grooverider à Marseille au début des années 2000 qui m’avait particulièrement marqué dans ce sens-là : le public était devenu complètement dingue…

 

 

EKR : Tu entames durant ce mois de juillet 2025 un projet original qui porte le nom de « Travelling Mix Series », qui est une sorte de « J’irai dormir chez vous » musical. Comment est née cette idée et qu’en attends-tu ?

TW : C’est en effet un projet qui va voir le jour très prochainement. Il donnera lieu, à compter de septembre 2025, à la publication mensuelle d’un set en B2B filmé avec un DJ hexagonal. L’idée était de mettre en avant le son d’artistes que je connais personnellement, et dont j’apprécie l’approche, en amenant toutefois un « grain de sable », à savoir moi ! Cela me semblait intéressant de se « mettre en danger » musicalement en acceptant de partager, le temps d’un dj set, les platines avec un autre passionné, un autre regard, parfois d’autres influences, d’autres façons de concevoir la progression d’un set, etc. J’ai bon espoir que ça aboutisse à des sets qui partent dans des directions différentes, peut-être opposées pour certains, et où le côté musical sera aussi le reflet de la rencontre humaine.

Et puis, l’idée, c’était aussi de profiter tout simplement de rencontres autour de la musique. Musique qui, jusqu’à preuve du contraire, reste le meilleur moyen de rencontrer l’autre… Il y a évidemment une dimension politique derrière tout ça, l’idée de contrer, aussi modestement soit-il, les idées de repli sur soi, de xénophobie qui resurgissent depuis de trop nombreuses années maintenant dans le pays et au-delà. Réactiver le message utopiste, ouvert sur l’autre, inter-communautaire qui prévalait – même implicitement – dans la musique house et techno des origines et dans les soirées des années 90.

Je remercie déjà les amis dj qui ont répondu présents : CosmoPat, Kriss Life Recorder, Marc Bédikian, Lö Pagani, Brice DJZ303909, Tioneb, Krispaglia ainsi que mon Pedro national… Cela n’a pas pu se faire pour cet été avec la G-Prod ou encore Carlitos Guevara mais ils ne perdent rien pour attendre !

 

EKR : Depuis que tu a commencé à mixer et aller dans des soirées de musique électronique, tu dis avoir fait pas mal de belles rencontres au fil des années. En quoi ces rencontres sont importantes ?

TW : Pour les raisons que je viens d’évoquer, sans ces rencontres, il n’y aurait pas de Worm, ou alors un ver flétri, rabougri dans ses certitudes musicales… Tellement de rencontres ont façonné mon regard de passionné de musique ! La liste est loin d’être exhaustive mais je citerais ces personnes qui de fil en aiguille sont devenues de vrais amis : Kriss Life Recorder, l’un des premiers à m’avoir donné ma chance en tant que DJ avec qui il nous arrive de faire des sets au long cours sous pseudo Deepwax, superbe producteur d’une musique tout en finesse, entre deep house et deep techno ; Marc Bédikian, qui outre ses compétences au-delà de la norme en terme de barbecue, vient de sortir une bombe à dancefloor, « Qui peut le plus », sur le label de Garnier Code3 QR ;  l’Audiophonix crew (Séb Labadie & Chris) autres passionnés de musique sans œillères et vrais défenseurs d’une musique ouverte, d’une fête respectant les différences ; toi Pedro avec qui une connivence amicale et musicale réelle s’est très vite installée (mis à part ton supportérisme footballistique qui reste à ce jour inexplicable, un vrai caillou dans la chaussure de notre complicité) ; Maxx-t que j’ai rencontré très tôt, vers le début des années 2000 autour de l’amour pour la techno de Detroit et qui nous revient aux platines ces derniers temps (bien belle nouvelle!) ; sans oublier Sabri Lourini et son sens de l’humour aiguisé qui, fut un temps, habitât la cité phocéenne…

 

 

EKR : Si tu devais résumer ta musique en quelques mots, ça serait quoi ?

TW : Pas facile de répondre à ta question car mon univers musical n’est pas vraiment monolithique ! Je dirais que ce qui ressort bien souvent c’est le côté mental, deep, sensuel à certains moments, parfois solaire, parfois nocturne…

 

EKR : La musique et l’industrie de la scène électronique ont beaucoup changé ces dernières années. Qu’est-ce que tu en retiens ?

TW : Je passe mon tour, n’ayant qu’une connaissance lointaine de toute cette industrie. En termes de productions musicales, j’avoue moins y trouver mon compte depuis pas mal d’années maintenant, même si ça et là certaines pépites sortent toujours du lot. Mais globalement, j’ai la fâcheuse impression qu’aussi bien la production musicale que la manière d’aborder des DJ sets a perdu en pertinence ce qu’elle a gagné en outils technologiques. J’aimais bien le côté plus artisanal, plus attaché à l’intention de l’artiste qu’à la qualité du son des productions techno et house des années 85 à 2005…

 

EKR : Quel(le)s sont les artistes qui te chatouillent joliment les oreilles en ce moment ?

TW : Si je m’en tiens aux artistes actuels : Nala Sinephro, le label Olympos records, le groupe de soul Thee Sacred Souls, les mixes de Laurent Garnier pour Fabric London (comment évoluer sans perdre son âme => manuel en quatre volets par monsieur Garnier), TVOD, Lana delRey encore et toujours, AMG, Sohn, Cigarettes after sex, Andrea Laszlo de Simone, Benzine, Omar Apollo, Metro Boomin découvert grâce à mon fils, le label Habibi Funk records,  Arman Meliès, Aïta Mon Amour, Nils Frahm, Acid Arab, Mercury Rev, Ablaye Cissoko sans oublier Jeff Mills dans ses divers projets !

 

EKR : Peux-tu nous parler un peu du DJ set (et de son orientation) que tu nous proposes pour E-Kwality ?

TW : Comme tous mes dj sets, c’est un set enregistré sur vinyles. Non préparé, totalement improvisé,  ce fut un vrai bonheur pour moi de mixer cette sélection que je voulais resserrée autour de l’idée de deep techno et de techno mentale. On est donc loin de toute techno dancefloor. Priorité est donnée à la profondeur du son, à la richesse des structures… Comme disait la légende François K de son set enregistré live au Sonar, le temps du set, ce qui m’arrive rarement, j’ai été absolument « lost in music » ! J’espère que les auditeurs d’E-Kwality prendront du plaisir à découvrir le set.

 

EKR : Un dernier mot ?

TW : Basile Boli.

 

 

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Écrit par: E-Kwality Radio

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