INTERVIEW

Rencontre avec Joaquim Plossu

today14/07/2025 31 2

Arrière-plan
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Vendredi 18 juillet prochain à 19h00, E-Kwality Radio a le plaisir d’accueillir Joaquim Plossu aka Joakuim en DJ set. On a profité de l’occasion pour lui poser quelques questions dans une interview afin de revenir sur son parcours d’artiste multi-facettes. Si vous écoutez régulièrement nos ondes, vous avez forcément déjà entendu ses compositions, avec pas mal de ses morceaux présents dans nos différentes playlists.

Voilà une 20ène d’années qu’il triture ses machines pour produire une drum & bass à la fois riche et pleine de fraicheur, mais également complexe et exigeante. Que ce soit sur ses propres labels Sable Noir ou Open Mind, que pour COD3 QR et Fokuz recordings, sa musique fait ressurgir son goût pour les sonorités breakées anglaises, teintées d’ambiances dub et jazz. Il nous parle ici de ses expériences de vie à Londres et à Mexico qui ont forgé sa perception de la création musicale.

Rencontre donc avec Joaquim Plossu !

 

 

E-KWALITY RADIO : Salut Joaquim ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

JOAQUIM PLOSSU : Hey salut Pedro !! Alors oui bien sûr, je m’appelle Joaquim Plossu, j’ai 38 ans et je vis dans le sud de la France depuis quelques années. Je suis producteur et compositeur de musique à l’image, ça c’est mon vrai métier. Et je suis aussi sound designer et ingénieur de mixage, et dans mes temps libres je continue toujours de produire de la drum & bass, du trip hop, de la dub techno et de l’ambient pour mon plaisir. Je tiens aussi deux petits labels indépendants avec lesquels on sort des vinyls de temps en temps. Et sinon, je signe sur les labels des gens que j’aime bien ou des copains.

 

EKR : Quels sont tes premiers souvenirs musicaux, tous styles confondus ?

JP : Premiers souvenirs musicaux ? Wow !! C’est dur à dire, il y en a plein. Les vieux disques de jazz de mon père et les disques de flamenco de ma mère. Je me rappelle aussi étant minot écouter un mix de Laurent Garnier sur Skyrock le soir ! La claque !! Puis mes premiers kiffs de hip-hop comme IAM, et aussi d’autres souvenirs mais plus hard rock étant ado. En fait, il y a eu un premier souvenir musical à chaque fois que j’ai commencé à kiffer un genre nouveau.

 

EKR : Te souviens-tu de ta première « claque » musicale ?

JP : Oui carrément ! Mon grand frère habitait aux US, et il est revenu un jour et m’a ramené l’album « Dummy » de Portishead. Je me souviens encore d’avoir passé des heures à l’écouter dans ma chambre et du mood vraiment spécial et nouveau que ça a créé chez moi. C’était des sensations vraiment nouvelles ! C’est sûrement aussi l’une des raisons pour laquelle j’aime tellement le trip hop…

 

EKR : Tes premiers pas derrière les platines et les machines, c’était quand et à quelles occasions ?

JP : Alors en fait au début, ça a d’abord été les machines. J’ai acheté une vieille machine à un pote qui faisait du live quand j’avais 16 ans, puis après j’en ai acheté une autre. Mais j’ai ensuite tout vendu pour me prendre un PC portable et un contrôleur, et avoir mon premier live-act de techno. C’était il y a 20 ans !

Les platines sont venues bien plus tard en fait ! J’ai commencé à kiffer la drum & bass et j’ai essayé d’en produire. Je suis ensuite parti vivre à Mexico, là où j’avais trouvé un travail. Dans le bar où je bossais, ils organisaient des soirées de temps en temps et les mecs passaient des bombes de disques !! De la bonne liquid comme Zero T et Alix Perez, et aussi les vieux disques d’Hospital records. Il y a même eu Zil qui est venu jouer un soir !! Gros gros set d’ailleurs, je m’en souviens encore. Et là j’ai commencé à acheter des disques et j’ai pris mes premières platines Technics MK2. J’étais vraiment nul mais j’y bossais comme un chien !! Puis, de là est née l’envie de faire une prod de drum and bass aussi fine que les disques que j’achetais. C’était vachement dur car c’était un style vraiment très musical !

Et puis derrière tous les disques que j’avais, il y avait écrit « made in UK », « made in London » ou « made in Bristol »… Je suis donc parti vivre à Londres.

 

Cover de l’album « Natural Rythm » sorti en 2025 sur Fokuz recordings

 

EKR : Tu as sorti fin avril 2025 l’album « Natural Rythm » sur le label Fokuz sous ton alias Joakuim, avec une orientation aux couleurs drum & bass et dub. Quel a été le processus créatif de cet LP ?

JP : Quand je compose un album, c’est que j’ai accumulé assez de tracks cohérents entre eux, pour en faire un LP. En général, j’en mets toujours quelques-uns de côté, je les garde pour quelque chose de spécial si on veut. Même si je ne sais pas encore ce que cela va être ! Puis, au bout d’un moment, j’en ai 7 ou 8 qui marchent bien ensemble, j’ai une idée de l artwork que je veux, et là je complète tout ça par quelques autres morceaux pour avoir un vrai album et des tracks qui marchent ensemble !

Pour « Natural Rythm », j’avais la collection de tracks, j’avais l’artwork qui est une peinture de ma femme accrochée dans mon bureau. J’étais prêt à faire un autre album sur mon label Sable Noir. Mais c’est à ce moment- là que j’ai discuté avec Marco, le boss de Fokuz recordings et qui est un bon ami. Je lui ai lui dit que ça faisait plus de 10 ans que je faisais des EP pour son label, et pas de LP. Je lui ai donc partagé mon idée d’album, et on a décidé de faire une collab entre nos 2 deux labels pour sortir « Natural Rhythm ». On a choisi de mettre 8 tracks sur vinyle, chose qui n’est pas banal, surtout pour la drum où on a l’habitude de mettre un track par face, à l’ancienne. On voulait aussi que ce soit, en plus d’être un disque qui s’adresse à des DJ’s, un album d’écoute pour prendre également son pied chez soi.

Après l’autre truc a été d’orienter l’album autour du son drum and bass des années 2000 et 2010, âge d’or pour moi. Mes productions préférées viennent de cette époque avec tous les Shogun, les Integral records, les Creative Source, les Deep Soul music, les Soul:R. Bref, la crème ! Donc voilà, c’est un genre de tribute à ces années-là en gros. Et l’album est complètement, ou au moins pour plus des ¾, orienté drum and bass. Sous le pseudo Joakuim, je produis en effet principalement de la drum.

 

EKR : Tu composes également de la musique de films et pour l’image. Sur quels types de projets interviens-tu et en quoi ce type de créations est différent de ton alias Joakuim ?

JP : C’est parti d’un essai pour gagner ma vie en faisant de la musique. Car en sortant de mes études d’ingénieur du son, je n’ai jamais trouvé de travail dans un studio à Londres ! Mais un pote avait une boite de prod et m’a invité à essayer de composer pour ses documentaires pour la télévision ! J’ai pas mal galéré à essayer de faire un son écoutable pour tous, puis ça a commencé à marcher. En plus de ça, je faisais le mixage des séries tv, du foley (NDLR = bruitage) et du sound design pour la pub et des documentaires. Et puis à force de travail et d’un nombre incalculable de tracks par an, ça a commencé à sonner mieux, les commandes arrivaient plus nombreuses, et le boulot devenait plus exigeant !

Aujourd’hui, le travail a un peu changé, il y a moins de commandes directes pour les boites de production car ça coûte cher… Et il y a énormément de catalogues d’éditions de musique en ligne, avec beaucoup de compositeurs qui excellent dans tous les genres. Du coup, j’ai aussi commencé à travailler pour Cezame à Paris qui est une super boite. Ils m’ont vendu de la musique pour des clients comme Arte et d’autres dont je rêvais, comme Pixar et Cartoon Network de l’autre côté du globe. Et j’ai aussi commencé à travailler avec EPM publishing, qui sont vachement cools, et collaborent avec Fold à Londres. Bref, que des gens sympas ! Donc, j’alterne entre mes commandes de compositeur sound designer en directe, et mon travail pour les éditeurs de musique.

La création cinématographique est totalement différente, car déjà, il faut que ça passe et que ça plaise à d’autres personnes que moi. Pour un bon track de liquid, j’ai un break qui est sympa, un hook de jazz, une bonne bassline à base de TR808, Le tour est joué et après c’est une trentaine d’heures des réglages et quelques intrus en plus. Pour l’image, selon la commande. Je dois me forcer à faire quelque chose que je ne connais pas parfois. J’ai même acheté une guitare électrique il y a 4 ou 5 ans car j’avais vraiment envie d’incorporer des leads de guitares, avec de la distorsion dans mes compositions de science-fiction par exemple. J’aime Pink Floyd…. Donc entre l ambiant et un beau solo de lead guitare… D’autres fois, sur certaines compos, c’est juste pour le kiff personnel au studio. Une superposition de quelques guitares acoustiques. Ou alors un track d’ambient, ou un truc break à la Fatboy Slim avec une bonne basse upright dessus et un riff d’orge. Certaines sont faites juste pour le plaisir mais elles finissent par bien se vendre et avoir des bonnes diffusions TV.

Le but est de toujours de me dépasser dans un nouveau registre, et quand ça rate… je mets les bouchées doubles jusqu’à ce que ça fonctionne !

 

 

EKR : Tu es également à la tête du label Sable Noir. Quelle direction artistique cherches-tu à mettre en place avec cette structure ?

JP : En fait, il y a Sable Noir d’un côté et Open Mind de l’autre.

Avec Sable Noir, clairement, je voulais une plateforme pour sortir ma musique en vinyle de temps en temps. Parfois, j’étais assez frustré d’avoir des tracks qui étaient bons mais avec aucune proposition d’EP intéressant derrière. Ou alors juste une sortie digital simple, un artwork cheap et aucune promo, Donc tous les morceaux qui me plaisaient bien mais avec des propositions de labels qui ne me convenaient pas, Je les mettais de côté. Je me suis retrouvé avec plus d’une 30ne de morceaux et je suis dit : « Zut ! je vais le faire moi-même ! »

Il y a aussi le plaisir et la chance d’être bien entouré : mon épouse est une super graphiste et elle supporte mes idées farfelues pour les pochettes ; Denis qui me fait les masterings et qui est un collègue ; les distributeurs Triple Vision qui sont des copains aussi. Bref, c’est un entourage de personnes sympas avec qui j’aime travailler. Il n’y a pas de pression. On sort un disque et dès qu’on a amorti les frais, au bout 1 ou 2 ans, on en refait un. Et voilà ! Pas de rush, pas de nécessité de faire parler du label non plus. C’est juste mon plaisir. Ça alimente ce que j’aime faire durant mes temps libres.

Open Mind, c’est un plus label de dubstep qu‘on a fait avec mon pote Kiran Crank à Londres il y a 10 ans. On avait fait 2 gros tracks, bien costauds, bien deep et sombres, un peu à la Kriptic Mind quand ils étaient sur Swamp. Et comme avec Sable Noir, on a eu aucun bon deal de proposé. Donc on s’est dit : « Merde ! On le fait nous-même !! » On s’est bien serré la ceinture pour le faire, mais on est vachement content de ça aujourd’hui ! C’est un son plus tribal et à 140bpm. Il n’y a eu que 2 sorties sur Open Mind. Peut-être y en aura-t-il une autre un jour. Ça viendra quand ça viendra.

 

EKR : Ta musique est plutôt riche, avec une écriture complexe avec beaucoup d’harmonies. As-tu un passé de musicien classique ou acoustique ?

JP : Non. J’ai commencé par le live-act et les synthétiseurs. Les instruments sont venus après avec mon travail de compositeur pour arriver à mélanger musique acoustique et musique produite par ordinateur.

Plus en détail, je mélange quelques synthés analogiques comme le Juno 106 ou le Moog Voyager, plein de pédales de guitares pour des effets analogiques, un synthé Koma qui est vraiment à part. Et de l’autre côté, plusieurs guitares acoustiques, un Uku, une guitare électrique, des bongos, des congas, des shakers tambourines, des bâtons de pluie, des marimbas, des harmonicas et des mélodicas. Je viens aussi d’acheter une basse Fender. Ce sont les instruments dont je me sers pour travailler au studio. Donc pas vraiment musicien… Mais compositeur à plein temps ! 😊

 

Cover de l’album « Viajes Al Sur »

 

EKR : Si tu devais résumer ta musique en quelques mots, ça serait quoi ?

JP : Mmm…. Je te dirais qu’il manquera toujours du boulot ! Hahaha !! Et qu’il a encore beaucoup à faire pour l’améliorer, progresser et pouvoir produire plus de genres. Mais si je résume ma drum and bass, elle est clairement influencée par le jazz. Mais aussi par mes années à Londres et le son deep et qu’avaient les gars comme Alix Perez, Survival, Zero T ou Calibre. J’aime la couleur dans la musique, mais j’aime aussi quand c’est sombre de temps en temps, juste pour que ça tape bien un petit moment. Après on retourne sur la couleur.

Quant à mon ambient, elle est clairement influencée par Brian Eno et je te dirais qu’elle est abstraite, sans vraiment de règles. Je la produis même sans regarder le grid

Pour la dub techno, je suis très influencé par Ben Buitendijk et Athmos 313. Mais j’essaie de la faire à ma manière. Je ne fais pas partie de cette scène, donc je n’ai pas trop d’exemples à donner ou de manière de faire. Du coup, c’est différent je pense. Je crois que le résultat est plus ou moins écoutable, mon morceau « L’autre Chemin » sur COD3 QR en est l’ exemple.

 

EKR : La musique et l’industrie de la scène électronique ont beaucoup changé ces dernières années. Qu’est-ce que tu en retiens ?

JP : Oui grave !! Alors déjà…. Le vinyle, c’est un énorme point !

Aller jouer tes sets avec ton bac de disques…. Quel pied putain !! Les shops de disques comme BM à Londres qui était LE shop de drum and bass., tous les vendeurs étaient des DJ’s : Flight, Miss Pink, Youngsta… et le boss, Nicky Black Market. Toutes les semaines les nouveautés arrivaient. Tu allais sur place même pour n’acheter qu’un seul disque, c’était le kiff. Tu rencontrais plein de monde, tu écoutais plein de nouveaux sons, bref gros changement !

Heureusement que certains bons shops continuent le truc bien comme il faut !! Triple Vision, en plus d’être un distributeur, c’est aussi un magasin de disques à Rotterdam. Le fameux Techno Import à Paris en est aussi un bel exemple. Et aussi tous les autres qui sont là, kiffent et aussi résistent d’une certaine manière. C’est vraiment top ! Gros respect !

En tout cas, comme producteur, ça manque d’avoir une belle sortie en vinyle pour un EP de temps en temps. Mais certains bons labels assurent et le font encore. Ça fait aussi partie de notre culture et de parfois, c est vachement important une sortie vinyle, malgré le coût que représente aujourd’hui.

La musique a grave change aussi bien sûr ! Mais ce qui est cool, c’est que ça fait des boucles aussi de temps en temps : on revient sur un son oldschool tous les 10 ans.. Les newcomers sont jeunes et ils ne savent pas tous ce qu’étaient des sons à l’ ancienne et ils se mettent à en produire. Du coup c est sympa, la musique se rétro-alimente elle-même d’une certaine manière. Pour la qualité de production aujourd’hui, c’est à tomber par terre !! La finesse de certains mecs, c’est fou !!…. Et la puissance du son aussi !

La drum and bass a énormément évoluée en tout cas. Elle est plus minimaliste, plus clean et énormément de mecs produisent des bombes et sortent de nul part. Je retiens aussi que ceux qui ont toujours été là depuis le début et sont toujours là à montrer comment les choses se font ! Et ça, c’est le pied !

 

Cover du morceau « Geologist Dub » pour COD3 QR

 

EKR : Quel(le)s sont les artistes qui te chatouillent joliment les oreilles en ce moment ?

JP : Bonne question… Pas forcément des nouveaux artistes, mais plus des sons d’avant peut-être. J’ai toujours été dingue de DJ Krush, de ses instrus avec des flutes shakuhachi du japon, ses parts de violons, ses rhodes simples. Ses structures et sa profondeur m’ont toujours beaucoup inspiré.

J’aime beaucoup Nujabes aussi. Je crois même que certaines de mes dernières productions liquid sont des essais pour tenter de faire comme lui. C’est le cas de mon morceau « Theory of the Tides » par exemple sur COD3 QR.

Et j’aime également des anciens albums comme la BO de « Bladerunner » par Vangelis ! Ça reste indémodable !!

En trucs plus nouveaux, j’adore le remake de « Dark Side of the Moon » par Roger Waters. Quel pied !! Un génie de refaire quelque chose comme ça. C’est une œuvre d’art. Le mec a les couilles de faire des tracks avec plus d’une minute de silence, du bruit, sa voix off, puis retravailler tout le reste de façon plus moderne. Wow !!

Les labels de Redeyes, 5 Alley et The North Quarter de Lenzman sont devenus des grands classiques de la bonne liquid. COD3QR sort des bombes dans la diversité constamment. Fokuz sort de la très bonne drum aussi. J’ai aussi toujours un œil sur Bridge et son label EXIT, un grand maitre…

Ahh !! J’allais oublier Ilian Tape. Le kiff !! Andrea, Zenker et Skee Mask.

Le premier track du dernier album de Laurent Garnier avec le sample d’Alan Watts… vachement fort !

Mon pote Chap Station qui est un super producteur d instru et que personne ne connait. Je kiff grave son son! Mon pote Mukiyare à Mexico sous son nouvel Alias Doggor y Tocha, avec sa jungle à 160bpm. « Far Away Place » de mon pote Treex est aussi un sacré track ! Mon brother Rainforest au Mexique est aussi un “maestro” de l’athmospheric drum and bass, il n’arrête pas d’évoluer mais reste fidèle à son son et son genre. Vraiment cool !!

Les albums jazz de FloFilz m’ont toujours plu aussi ! Incroyable producteur.

Et pleins d’autres… Ça va, ça vient

 

EKR : Peux-tu nous parler un peu du DJ set (et de son orientation) que tu nous proposes pour E-Kwality ?

JP : Ça fait des années que je veux faire un set juste avec ma musique. J’ai toujours trouvé ça vachement dur de jouer ta propre musique dans un set, et qu’elle soit aussi bonne que celle des autres. C’est un gros travail de transitions, de trouver les bonnes tools, juste en jouant avec tes propres productions…. C’est assez particulier. On ne les mixe pas pour qu’elles aillent juste ensemble, ça serait trop facile. Mais on essaye de leurs trouver un ordre, des cuts et des moyens de bien les faire détoner ! Des fois ça marche… d’autres, moins… Hahaha !!

Donc c’est la première fois ou j’ai trouvé un ordre plus au moins cohérent pour faire un set avec mes propres tracks !! Il y a seulement à la fin où j’ai craqué car j’avais un track de jungle qui se marie trop bien avec un morceau de Calibre… Donc, je l’ai mis. Haha !! Mais sinon, tout le reste est à moi.

J’ai fait de mon mieux pour que ma sélection soit bonne et ne soit pas monotone. Ce qui est le plus important à faire quand tu mixe ta musique… Comment la faire ressortir en gros. Il y a donc des tracks de mon label Sable Noir, un d’Open Mind, quelques-uns de COD3QR, plusieurs du nouvel album. Et pleins de vieux dubplates. J’espère que vous trouverez ça écoutable (NDLR : on confirme que c’est trèèèès bon !)

 

EKR : Un dernier mot ?

JP : Merci pour ton interview, merci à ma famille, ma femme, mon fils et tous mes potes ! Merci à tous ceux qui supportent les indépendants.

 

 

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Écrit par: E-Kwality Radio

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